En cabinet dentaire, la protection contre les projections et les particules reste une priorité. Que ce soit lors d’un détartrage, d’une préparation cavitaire ou d’un polissage, le dentiste et son équipe sont exposés à un mélange d’aérosols, de microgouttelettes et de poussières. Bien comprendre comment ces particules circulent et quel masque utiliser permet de travailler dans les meilleures conditions, pour vous comme pour vos patients.

Comment les particules se propagent-elles ?

Lors des soins dentaires, les instruments rotatifs et à ultrasons génèrent un nuage d’aérosols : de fines particules qui peuvent rester en suspension plusieurs minutes.

On distingue deux types de transmission :

• Les gouttelettes (>5 µm) : émises par la parole, la toux ou les instruments à eau. Elles retombent rapidement sur les surfaces proches.

• Les aérosols (<5 µm) : beaucoup plus fines, elles peuvent rester en suspension et être inhalées.

Même sans maladie infectieuse particulière en circulation, il est recommandé d’adapter la protection respiratoire en fonction de la nature de l’acte et de la proximité du champ opératoire.

Les différents types de masques

Afin d’assurer la protection de vos patients, de vos collaborateurs et de vous-même, il est essentiel de choisir le masque médical le plus adapté. En général, plusieurs options s’offrent à vous selon vos exigences en matière de sécurité. Ci-dessous, nous vous présentons les caractéristiques des masques chirurgicaux et des masques FFP.

Masques à usage unique : peut-on les réutiliser ?

Les masques FFP et chirurgicaux sont conçus pour un usage limité dans le temps. Même si certaines études ont exploré la désinfection ou la réutilisation, les fabricants et les autorités sanitaires ne la recommandent pas, car cela peut altérer la filtration et l’ajustement. La meilleure pratique reste de changer régulièrement de masque et de le manipuler avec des mains propres ou gantées.